L’INSERTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE AU SERVICE DE LA FORMATION, DE L’ACCESSIBILITÉ ET DE L’HABITAT.
Si les chantiers d’insertion sont, en Thiérache, directement liés à l’apparition du RMI et principalement aux travaux du bâtiment, à Hirson, ils n’ont cessé d’évoluer avec, aujourd’hui, l’objectif de favoriser l’accession d’au moins 16 % des salariés recrutés à un emploi durable (CDI, CDD ou à une mission intérimaire de plus de six mois), 8 % à un emploi de transition comme un CUI et 16 % à une formation qualifiante.
Depuis le printemps, sous la direction de Pierre Stuyvaert et d’Astrid Delabye, chargée de l’accompagnement socio-professionnel, les ouvriers du chantier consacré à l’accessibilité et à la rénovation de l’habitat se sont attaché à la réhabilitation du logement acquis par la Municipalité place du Pigeon Blanc.
Si, dans le cadre des aménagements de la gare routière, une partie du terrain s’avérait nécessaire à la sente piétonne utilisée par les lycéens, le logement nécessitait, lui, une réhabilitation complète avec la réfection du plancher, des plafonds, l’isolation des murs, les enduits, le revêtement des sols. De plus, l’aménagement intérieur permit la pose d’un carrelage sur l’ensemble du rez-de-chaussée, l’ouverture d’un escalier pour desservir le premier étage, lui aussi, entièrement aménagé.
A l’extérieur, en plus du terrain nettoyé, la cour dispose désormais d’une dalle recouverte de cailloux rose, d’une clôture et d’un portillon. L’ensemble du chantier achevé, Jean-Jacques Thomas a donc pu remettre les clefs du logement à la locataire qui prendra officiellement possession du logement le 1er novembre.
Quant aux ouvriers, après la rampe d’accès devant l’ancien Centre médico-scolaire, rue de Guise, ils vont maintenant aménager un local de rangement dans la salle de l’Eden et y créer des sanitaires pour personne à mobilité réduite. Au-delà de ces travaux, le chantier d’insertion a déjà permis à sept ouvriers de suivre une formation qualifiante, à trois autres de s’inscrire au code et à cinq de vivre une période d’immersion en entreprise. Etalé douze mois, le chantier hirsonnais s’élève à 215 146 € avec une participation de l’Etat de 123 235 €, du Conseil général de 42 000 €, du Fonds Social Européen de 39 368 € et du CCAS de 10 543 €.