DEPUIS LA CINQUIÈME GÉNÉRATION, LUDOVIC GRISOT RÈGNE SUR LE MÊME EMPIRE.
Bien plus qu’un simple gardien, Ludovic Grisot connaît chaque parcelle de « son » cimetière. Il est vrai qu’à l’âge de dix ans, il l’arpentait déjà avec son père, André, qui, lui-même, l’avait découvert avec son père, Charles Thévenin Chez les Grisot, on est, en effet, gardien du cimetière d’Hirson d’arrière grand-père en petit-fils. Sans plan, ni liste, l’actuel titulaire de la charge municipale est d’ailleurs capable d’indiquer une tombe, mais tout autant la filiation d’un défunt.
En commençant dans les carrés militaires où Jean-Jacques Thomas est allé le chercher, Ludovic Grisot règne sur son empire. Cette année, il a déjà pratiqué 107 départs de corps. Il s’est occupé de 201 décès. Cela fait maintenant 37 ans et 6 mois qu’il exerce dans la fonction publique et que la cinquième génération des Grisot-Thévenin est présente dans un espace qui recevra en cette semaine de Toussaint plus de trois mille visites.