EXPLIQUER, RASSURER, ÉCOUTER, ÉCHANGER : JEAN-JACQUES THOMAS RENCONTRE LES DIRECTEURS D’ÉCOLES HIRSONNAISES.
La réunion n’est pas nouvelle. Depuis 1995, deux à trois fois par an, Jean-Jacques Thomas et Francis Vilaire rencontrent les directeurs d’écoles hirsonnaises pour faire le point sur leurs effectifs. Lundi soir, en Mairie, il s’agissait davantage d’expliquer, voire de rassurer leur auditoire sur la mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires, mais également écouter et d'échanger. En préambule, le Maire d’Hirson a, d’ailleurs, rappelé que la Municipalité n’avait pas tardé à engager la concertation avec l’ensemble des partenaires.
Ainsi, après la publication du décret le 27 janvier, les élus de la Communauté de communes ont planché le 30 janvier sur l’avenir de l’école. En début de semaine, c’était au tour des enseignants tandis qu'après les vacances sera installé le Comité de pilotage du Projet éducatif de territoire.
Sur le fond, Jean-Jacques Thomas a d'ailleurs rappelé qu’il agissait, comme toujours, en défenseur de l’école en soulignant le rôle essentiel réservé aux professeurs dans cette réforme prévue pour septembre 2013 avec une possibilité de dérogation pour 2014. Pour leur part, avant le 31 mars, les municipalités décideront, ou non, de leur passage à la journée de 4,5 jours pour la rentrée. D’ici là, seront affinés les emplois du temps et la qualité des interventions. La présence à Hirson de Stéphane Bizeau et de Frédéric Bernard, professeur de musique, permit ainsi d'aborder ces questions essentielles.
Pas question cependant pour les élus de se substituer à l’Education Nationale dans les arbitrages et le fonctionnement de l’école. « Simplement, ajouta Jean-Jacques Thomas en saluant l'intérêt des questions posées, nous souhaitons tous nous retrouver dans l’intérêt de l’enfant, dans l’intérêt de l’élève. La question n’est pas de savoir si la réforme s’opérera. Elle se fera. La question est de proposer des activités de qualité et de réduire les inégalités d’offre périscolaire et, même sur le Pays des Trois-Rivières, de les gommer ». « C’est là, ajouta encore le Président de la Communauté de communes, un travail qui prendra du temps, qui nécessitera de réels efforts, une écoute permanente avec des enseignants qui conserveront toute leur place au sein de l'école. D’où l’intérêt de démarrer maintenant ».