IL TIRE SA RÉVÉRENCE SUR UN SLAM DE VICTOR HUGO : SANS LE SABLE, LE SHOW DU LÉGIONNAIRE.
Décidément, Guy Marchand n’empruntera jamais les sentiers battus de la variété. Lui qui aime tant cultiver sa marginalité, surfer sur les modes, n’est pas son truc. « A mon âge, dit-il … ». Ainsi, pour son rappel sur la scène du festival, il aurait pu interpréter un standard – qu’il préfère au mot tube – de « Destinée », bande originale du film « Les Sous-doués en vacances » ou la « Passionata », autre succès de l’été 1965, écrite lorsque sous-lieutenant, il portait le képi blanc de la Légion étrangère.
Non, il a choisi pour le (symbolique) tomber de rideau de déclamer un slam … de Victor Hugo, la célèbre tirade de Guridan, du vieux jaloux, tiré Ruy Blas.
Certes, l’exercice a dû lui rappeler le temps du skat, avec Claude Bolling, mais l’exercice témoigne d’une réelle culture sans laquelle il n’existe aucune véritable carrière.
Sans concession, lui qui paraît-il sacrifia un rôle dans « Les Visiteurs » pour … une partie de polo à La Baule !