PHILATÉLISTES HIRSONNAIS : LA FLAMME VACILLE, MAIS NE S’ÉTEINT PAS !
« Il existe plus de deux cents sorties de timbres chaque mois, donc de plus en plus d’émissions, et paradoxalement, le nombre de philatélistes ne cesse de diminuer ». Pour Ludovic Grisot, trésorier du Groupement hirsonnais, le coût minimum nécessaire à un collectionneur avoisine deux cents euros. Selon lui, il dissuade donc beaucoup de jeunes. De plus, la disparition des flammes postales et la diminution des lettres envoyées contribuent à cette désaffection. Fondé en 1945 par Me Philippe, de 150 le nombre d’adhérents du GPH est ainsi tombé à 13.
Treize passionnés cependant qui se sont retrouvés au Centre social d’animation culturelle pour y tenir leur assemblée générale sous la présidence de Bernard Richet, réélu au terme de cette réunion annuelle. L’occasion également pour les philatélistes hirsonnais de faire le point sur les prochaines sorties avec, par exemple, le bloc consacré aux chauve-souris ou aux impressionnistes et sur les anciennes expositions réalisées sous l’égide d’André Guyot, qui relança l’association en 1965, et de Serge Delachapelle dans le cadre des jumelages avec Schramberg et Marcinelle.