AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUE ET DÉVELOPPEMENT NUMÉRIQUE : UN TRAVAIL PARALLÈLE AUJOURD’HUI CONVERGENT.
Pourquoi Marc-Antoine Heuel, Céline Seret et Emilie Devin ont-t-ils voté le budget présenté par Jean-Jacques Thomas ? Au regard de la dernière campagne électorale, la question mérite effectivement d’être posée. Pour autant, elle correspond à une évolution basée sur un respect mutuel et, surtout, sur la prise en compte d’un travail d’abord parallèle puis convergent. Lors du dernier Conseil municipal, le porte-parole du groupe « Un avenir ensemble » a d’ailleurs salué la « méthode municipale » basée sur la « sobriété et la conscience nouvelle » de « l’équipe qui pilote » la ville autant que la « synergie » développée avec la Communauté de communes.
Pour lui, l’an dernier, l’optimisation des ressources communales aura, en effet, permis de dégager 280 000 € d’économies de fonctionnement et donc un autofinancement des travaux de 817 552 €. Marc-Antoine Heuel parle de productivité quand Jean-Jacques Thomas évoque les fruits d’une politique engagée depuis plusieurs années déjà. « Depuis dix ans, rappela-t-il, nous avons, en effet, investi 29 millions d’euros et, ce qui est fait, n’est plus à faire ». L’ensemble des intervenants sont également tombés d’accord pour, toujours en 2012, constater une progression des investissements de 12 % et une nouvelle diminution de l’encours de la dette de 3,5 %, soit trois millions de moins depuis 2007, alors que celui des communes de même strate progresse de plus de 15%.
En échangeant sur d’autres pistes d’économies (achats, énergie, contrats des prestataires) ou des recettes supplémentaires susceptibles d’être générées par le tourisme « à condition de disposer d'un hébergement adapté », le Conseil municipal partagea encore les propositions de Marc-Antoine Heuel sur l’autonomie énergétique et un développement numérique préconisé par Jean-Jacques Thomas avec l’arrivée de la fibre optique. Bref, l’approbation du budget ne s’est pas limitée à un vote de circonstance. Dans ces conditions, la démocratie y gagne autant que l’intérêt général.