REMAKE DES HEURES MÉDIEVALES, A HIRSON, LES ÉPOUSAILLES D’ADELINE DE POUILLE ET DE DAVID DE MONTMIRAIL.
« Si les jeunes époux n’étaient pas un jour passé par Laon et n’avaient pas assisté aux Heures médiévales, je vous laisse imaginer quels costumes vous auriez tous portés ? ». Samedi, salle de l’Eden, non seulement les mariés, mais l’ensemble de la noce, avait, en effet, revêtu leurs costumes médiévaux. Un travail soigné qui amena Jean-Jacques Thomas, par le biais de Martine Rambourg, à délivrer aux jeunes époux et à leurs familles un message chargé d’humour et d’amitié.
« Il aurait, en effet, suffi, précisa le Maire d’Hirson, qu’Adeline et David, s’embrassent, au Sonhir, devant « La guerre du feu » et vous auriez tous ressemblé aux « Pierres-à-feu », vêtus de peaux de bête, prêts à chasser le mammouth pour le repas du soir. S’ils avaient été passionnés par la mer, les profondeurs et « Le Grand bleu », le couple vous aurez obligé à tous porter un masque et des palmes. Estimez-vous donc heureux ! ».
Avant de joindre au téléphone la mariée (notre photo), en référence au film de Luc Besson et donc à Jean Réno, de Lyon, Jean-Jacques Thomas avoua rejouer « Les visiteurs » et, pour eux, d’emprunter les couloirs du temps. « Je ne sais, précisa-t-il, en s’adressant à l’auditoire, si dans cette salle de l’Eden, l’un d’entre-vous se sent l’âme de Jacquouille, une certitude, grâce au Mage Eusaebius Rambourg d’Hirson, David de Montmirail a finalement retrouvé sa promise Adeline de Pouille. Un conseil cependant, au Moulin de Neuve-Maison, derrière la cheminée, il existe bien un passage secret. Méfiez-vous donc des filtres qui vous seront là-bas proposés ! »
Outre le message personnel également adressé aux familles, l’élu hirsonnais acheva son propos en s’adressant, à la manière de Joachim Du Bellay, à David, chauffeur-routier, passionné de mangas et de jeux vidéos :
« Heureux qui comme David a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui trouva sa Manon,
Et puis est retourné plein d’amour et passion,
Vivre en Thiérache le reste de son âge !
Plus lui plaît sa promise que tous les mangas de la ville,
Et plus que l’ordi, la douceur d’Adeline ! ».