DÉFI : LES JEUNES MANNEQUINS DE LAURENCE PÉRAT ADORENT DÉFILER SANS SE DÉFILER.
Formes, couleurs, mouvements ou vêtements : autant de sujets qui inspirent Laurence Pérat. Hier, dans une salle de l’Eden évidemment comble, en ouverture des 17e Rencontres Transfrontalières, comme à son habitude, la chorégraphe a décidé de surprendre son public en transformant la salle et en plaçant le spectateur au cœur de l’évènement.
Comme pour un défilé de haute couture, la salle de spectacle s’est ainsi vu greffée d’un long podium de dix mètres de long afin de faire évoluer ses (jeunes) danseuses, telles des mannequins d’un soir, au milieu des rangées de spectateurs. L’idée a même séduit ces fillettes d’à peine six ans, heureuses de défiler avec les chaussures à talon … de maman !
Dans cette cour de récréation chorégraphique pour jeunes élèves, les enfants sautent, se roulent par terre, courent ou se figent. Le spectacle se veut charmant tant il est vrai que la liberté des mouvements a de quoi séduire. Cette symphonie met en lumière les prouesses du corps et s’appuie sur une set-list de musique fouillée, toujours à la pointe des dernières tendances musicales.
Sur les rythmes lancinants, avec des basses omniprésentes, les élèves ont ainsi donné le meilleur d’elles-mêmes et surtout donné vie à un ballet d’une grande nervosité visuelle. Vendredi soir, la chorégraphe en résidence à la Tannerie présentera l’autre version du spectacle « Arty Show » avec ses plus grandes élèves. Une nouvelle création dans le même espace mais pour laquelle Laurence promet que les limites seront, encore, repoussées.