L’HOMMAGE UNANIME RENDU A MICHEL BOUDSOCQ, HOMME DE CŒUR ET D’HONNEUR.
Trop petite, l’église d’Ohis n’aurait pu accueillir la foule des parents, des élus et des amis désireux de rendre un dernier hommage à Michel Boudsocq. Du reste, l’église Notre-Dame, d’Hirson était pleine pour saluer le Maire d’Ohis, élu depuis trente ans, comme le rappela Serge Devin, son Premier Adjoint, mais également le visionnaire, très tôt engagé dans l’intercommunalité, selon le Sous-Préfet de Saint-Quentin, ou l’ami, cher à Maurice Demeaux, le Président des Maires du Canton.
Elle était, effectivement, là, sa seconde famille, composée des Maires et des Conseillers communautaires, mais également des militants socialistes venus avec Stéphane Bizeau rappeler l’action de celui qui fut leur Secrétaire de section, jusqu’en 2009, pendant dix ans. « Tes vœux, rappela-t-il, étaient l’occasion de dire les choses, sans faux-semblants, d’affirmer ta solidarité avec les pauvres, avec les plus fragiles. Sans doute, parce que tu avais accroché au cœur un morceau de chiffon rouge, une fleur couleur de sang ».
Pour Jean-Jacques Thomas, lui aussi ému, « les combats livrés contre l'égoïsme, l'injustice, la bêtise, doivent nous rappeler que le malheur de t'avoir perdu, ne doit, jamais, nous faire oublier le bonheur de t'avoir connu ». D’ajouter, « il existe tant de nos contemporains qui quittent ce monde sans rien laisser puisqu'ils n'ont pensé qu'à eux, que, toi, tu resteras présent, même si tu n'es plus là ».
Et le Président de la Communauté de communes de citer, demain, les multiples occasions de se souvenir de lui. «Toi, continua-t-il, qui a choisi ta sépulture en bordure d'allée pour, disais-tu, dans un clin d’œil, ne pas tomber dans l'oubli. Toi qui es parti le 8 mai comme pour, toujours, nous réunir en ce jour de commémoration, comme pour ne pas oublier. Comme si tu savais que la mort ne vient pas avec la vieillesse, mais, seulement, avec l'oubli ».
« Les occasions de te retrouver, affirma encore l’élu, ne manqueront donc pas. C'est l'apanage des hommes de bien, des hommes auxquels rien n'est jamais donné et qui savent, depuis l’usine, ce que travailler veut dire, des hommes dévoués, des hommes courageux, des hommes de coeur, des hommes d'honneur ».