LUTTE CONTRE LES CRUES : LES INONDÉS ATTENDENT DES MESURES CONCRÈTES PAS D'INUTILES FANTASMES.

Fruit de l’union de six départements (Val d’Oise, Oise, Aisne, Marne, Meuse et Ardennes), l’Entente Oise-Aisne poursuit, comme c’est sa vocation, sa lutte contre les inondations. Dans ce cadre, comme à Proisy, elle porte le projet d’une zone d’expansion de crues sur le Petit Gland. Les aménagements proposés créeraient ainsi une retenue d’eau de trois à quatre jours dans les prairies pour préserver les habitations de Saint-Michel et d’Hirson, notamment au niveau des confluences avec le Gland et avec l’Oise.

Les fortes crues de décembre 1993 (notre photo), janvier 1995, janvier 2001, mars 2001 et janvier 2003 ont touché de nombreux foyers. Plus récemment, celle de janvier 2011 a inondé 530 maisons à Hirson. L’ouvrage prévu à Montorieux protégera donc les habitants qui attendent toujours des mesures concrètes.

Lors de la dernière session de l’Entente Oise-Aisne, Jean-Jacques Thomas est donc intervenu en ce sens, soutenant les obligations réglementaires. Y compris celles non- obligatoires. Pour le Président de la Communauté de communes des Trois-Rivières, il faut donc arrêter de faire peur aux populations. « D’autant, dit-il, qu’elles ne sont pas dupes des motivations électorales des agitateurs ». Quant à la pseudo inondation du groupe scolaire Maurice Brugnon, elle est tout bonnement impossible même dans le cas du pire scénario catastrophe.

Pour Jean-Jacques Thomas, toutes les études seront donc menées à leur terme et rendues publiques. Tout comme l’inventaire environnemental réalisé par le Conservatoire national botanique de Bailleul et le Conservatoire des espaces naturels de Picardie. « Il est quand même préférable, ajoute-t-il, d’inonder des pâtures que des maisons. L’ouvrage de Montorieux accompagné de travaux de protection du quartier de la Roche à Saint-Michel et l’amélioration des écoulements avec l’arasement du seuil Pasteur à Hirson réduiront considérablement les dommages dont les habitants de ces secteurs sont, toujours les premières victimes ».