Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de Jean-Jacques THOMAS
11 novembre 2013

1914 - 1918 : LES PRISONNIERS DE GUERRE D’HIRSON DEVANT LE BARAQUEMENT 44.

14-18 prisonniers de guerre baraquements Hirson

Quasiment débutée avec le siècle, cette guerre fut la plus meurtrière. Chez les militaires, bien sûr, mais également dans les populations civiles et parmi les déportés à l’instar de ces prisonniers russes et roumains. Comme d’autres, ailleurs, une guerre plus tard, « nus et maigres et tremblants dans ces wagons plombés », ces « brassards rouges » furent déportés par centaines en Thiérache pour y mourir de faim, de froid, de maladie ou sous les coups de leurs tortionnaires.

Ils sont 688 dans la terre d’Effry, 245 Russes et 275 Roumains à Hirson. De même, au Fort Dubois furent enfermés d’autres prisonniers adressés par la Kommandantur. Envahie dès le 28 août, la ville a subi quatre ans d’occupation. Un camp de travail y rassemblait prisonniers de guerre et otages civils. Leurs conditions de vie étaient désastreuses. Sans doute, les nombreux décès durant cette période expliquent-ils la transformation du collège en hôpital.

Sur cette photographie adressée à Jean-Jacques Thomas par Liliane Camus, aujourd’hui domiciliée à Quiberon, fille d’Eugène Camus et nièce de Mme Guingerlot, infirmière à l’hôpital, nombreux sont les civils sagement rangés devant les baraquements. Quelques militaires y apparaissent. D’autres portent des brassards.

Commentaires
P
De passage sur votre page, en faisant des recherches : mon grand père (Lieutenant Pierre Bouts) est passé par le fort Dubois du 17 au 22 juin 1918, en chemin vers l'Allemagne ...
Répondre
Le blog de Jean-Jacques THOMAS
  • Jean-Jacques THOMAS, Maire d'Hirson et Président de la Communauté de communes des "Trois Rivières", livre ses impressions et commentaires sur le quotidien de sa commune et de la vie citoyenne en général.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Archives