GRAND JURY « RTL – LCI – LE FIGARO » : POUR LA RÉUSSITE DES ÉLÈVES, VINCENT PEILLON DEMANDE DES EFFORTS PARTAGÉS.

Respect, courage et fermeté : dans un contexte politique où la concertation s’apparente le plus souvent à un flottement, dimanche soir, au « Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro », où il avait convié Jean-Jacques Thomas, Vincent Peillon a défendu sa réforme des rythmes scolaires avec un seul argument : la réussite des élèves. Pour autant, il l’a rappelé, fermeté se ne signifie pas fermeture. Simplement, si depuis le début, la loi privilégie toujours des aménagements, pas question pour autant d’abandonner et de revenir sur l’essentiel.

Et en présence de Georges-Pau Langevin (de dos) qui après l’émission a retrouvé le Maire d’Hirson, le Ministre de rappeler que « la France était le seul pays du monde qui ne proposait plus que quatre demi-journées le matin au moment où les enfants sont les plus attentifs, les plus vigilants, pour apprendre à lire, à écrire et à compter ». Pour lui, la perte de confiance des petits Français en eux-mêmes, les résultats de l’OCDE et le recul de la France en matière de réussite scolaire et les difficultés rencontrées par près d’un quart des élèves à leur entrée en sixième nécessitent donc une prise de conscience, du courage et des efforts.

« Certes, analyse-t-il, les professeurs doivent revenir le mercredi matin une demi-journée de plus, les parents doivent changer leurs habitudes et les collectivités locales doivent construire des projets éducatifs, mais les enfants ont droit à cinq matinées de bonne classe. Ils y auront droit ». Déterminé, Vincent Peillon le demeure donc, face à ce qui demeure la priorité des priorités : la jeunesse.

Il sait que comme toute grande réforme, sa Refondation de l’école demandera beaucoup de pédagogie et une réelle volonté politique. Pas question donc d’abandonner réaffirma-t-il en s’appuyant sur les 4 000 communes passées avec succès aux nouveaux rythmes scolaires. « C’est, dit-il, considérable ». En rendant hommage aux enseignants auxquels il veut rendre toute leur place et la considération de la Nation, il invita donc chacun à travailler en profondeur et « dans la sérénité, pas sous la pression de l'émotion ».