A VERVINS, DES EXPULSIONS PLUS DOULOUREUSES QUE LA DÉFAITE.

Dans les vestiaires hirsonnais, au final, le résultat passait au second plan. Si la défaite sanctionnait un derby qui aurait pu basculer du côté hirsonnais tant la seconde mi-temps se joua dans le camp vervinois après l’expulsion de Steven Valeus (45e) pour un coup de boule sur Dautremay, les trois expulsions de Barbet (88e), pour un tacle en retard, de Landouzi et de Simono, pour contestations dans les arrêts de jeu, occupaient tous les esprits.

Dépassé, Damien Jaurégui n’est, certes, pas responsable des deux buts encaissés après un premier quart d’heure d’observation, mais il contribua largement à ce que le match dégénère. Auparavant, le corner direct de Cyril Anciaux (27e) puis le coup-franc du même attaquant (notre photo) renvoyé par Van de Wiele et détourné par Mahindou (34e) avaient, en effet, suffi au bonheur vervinois (2-0).

Pour autant, réduit à dix, l’USV chercha, de bonne guerre, à ralentir et à casser le jeu. Dans une seconde période ressemblant beaucoup à une attaque-défense, Pétrossi (51e), Monvosin (61e) et Barbet, de la tête (62e), mirent bien Herboux à contribution sans pour autant faire la différence. Sur la droite, Simono réussit pourtant à s’échapper, à trouver la faille (78e) (2-1) et, ainsi, à rendre espoir aux siens.

C’est là que M. Jaurégui fait voir son maillot vert et entendre son sifflet, multipliant cartons et interventions. Comme dans les tribunes, les esprits s’échauffent. En infériorité numérique, Vervins se regroupe derrière et laisse Guillaume Anciaux en pointe. Sur le seul contre dangereux de la seconde période, Barbet est (sévèrement) expulsé (88e) puis, sur le coup franc lié à la faute, le jeune gardien hirsonnais s’interpose avant que Landouzi et Simono ne soient, à leur tour, sortis pour une rentrée aux vestiaires aussi confuse que la rencontre.