TEMPS D’ACTIVITÉS PÉRISCOLAIRES : LES ÉLUS MAINTIENNENT LA GRATUITÉ ET L’ACCUEIL POUR TOUS.
Publique, gratuite, laïque et obligatoire. Les principes de l’école de Jules Ferry restent d’actualité. S’agissant de l’aménagement des nouveaux rythmes scolaires, la gratuité mise en place dès septembre ne sera pas mise en cause. Ainsi en ont décidé les Maires de Buire, Hirson, Neuve-Maison, Mondrepuis et Ohis. « C’est un principe de base » ajoute même Maurice Demeaux. Les élus ont, en effet, tenu à préciser les choses et, dans le même temps, à tordre le cou à un certains nombres d’idées reçues en précisant qu’avec une participation de 85 % la réforme dans laquelle ils se sont engagés dès septembre était un succès.
Il est vrai que la signature en juin 2013 d’un Projet Educatif Territorial marqua l’aboutissement d’une réflexion entreprise à l’échelle du territoire. « Elle a donné lieu à une large concertation, ajoute Stéphane Bizeau, chargé de sa coordination, et elle aura permis d’initier de nouveaux échanges entre toutes les composantes de la communauté éducative jusque dans les Conseils d’école ». D’ajouter : « Et après trois mois, l’objectif demeure identique : il ne s’agit pas d’alourdir la semaine de l’enfant, mais, au contraire, de lui faciliter les apprentissages les plus favorables le matin plutôt qu’en fin d’après-midi ».
Le bilan dressé en Mairie d’Hirson au terme du premier trimestre permet, du reste, de mesurer l’intérêt des dispositions prises et d’une nouvelle organisation en faveur d’un peu plus d’un millier d’enfants avec 126 temps d’activités innovantes, quatre-vingts encadrants, animateurs, éducateurs sportifs, professeurs de musique, huit associations ou clubs sportifs sans oublier les sites « Picardie en ligne », ni une coordinattion qu'a tenue à saluer Michel Landerieux, Adjoint au Maire d'Ohis.
Si une attention toute particulière est, déjà, portée aux écoles maternelles en confiant la gestion de la sieste aux enseignants, en maintenant les ATSEM et les animateurs référents tout au long de l’année, les élus des cinq communes ont donc réaffirmé leur volonté d’avancer dans l’expérimentation et d’apporter les améliorations nécessaires tout en maintenant la gratuité au sein d’un véritable service éducatif public.