APRÈS UNE NUIT BLANCHE, LA CRUE, ENFIN, STABILISÉE A 3,15 M.
Alors que depuis 3h, l’eau avait cessé de tomber, la crue, elle, continuait de monter. Et bien au-delà des 2,80 m annoncés par le Centre de prévisions. Il est vrai que les estimations faisaient état de 30 à 50 mm d’eau. Il en est finalement tombé 68 en 23 heures. Rien d’étonnant dans ces conditions à ce que les rivières quittent leurs lits et que leur brusque montée ne gâchent le Réveillon et la venue du Père Noël.
En effet, alors qu’à 5h45, la balise d’annonce indiquait 2,86 m, elle montait à 3,12 m à 7h14, puis à 3, 16 m à 8h pour atteindre 3,20 m à 8h30 et 3,23 m à 9h3O. Alors que, là encore, les prévisionnistes annonçait une diminution à environ 3, 40 m pour le milieu de journée, l’accalmie est finalement intervenue plus tôt. Le pic se situe à 11h30 avec une très légère décrue amorcée à 3,19 m puis confirmée à 3,15 m. Pour les secours mobilisés depuis près de douze heures, après l’accueil de la Sous-préfète, Odile Bureau, les ultimes visites sur le terrain et une nuit blanche avec Martine Rambourg, Annick Poulet et Catherine Lagrange, Jean-Jacques Thomas leva la cellule de crise à midi.
Non sans avoir salué, le jour de Noël, le sens du Service public des personnels municipaux mobilisés, mais également des sapeurs-pompiers et des gendarmes. « Et si, cette fois, souligna-t-il, on est passé tout près de la seconde catastrophe en deux ans, les crues des bassins versants du Gland et du Petit Gland ont grossi la montée des eaux de l’Oise. Et que les opposants au bassin écrêteur de Montorieux ne viennent pas nous dire qu’il ne s'est rien passé ! ».