AVEC HUMILITÉ ET PANACHE, JEAN-CLAUDE MOLINARO S’EN VA AVEC LE SENTIMENT DU DEVOIR ACCOMPLI.
Il n’aime guère les mondanités. Encore moins les exercices (trop) convenus. Pourtant depuis le début de la mandature, Jean-Claude Molinaro s’était finalement fait à l’idée de présenter les vœux de la Communauté de communes des Trois-Rivières à son ami Jean-Jacques Thomas et, ainsi, à dresser un bilan de l’année écoulée. Loin d’un inventaire à la Prévert, il préfère, malgré tout, s’attacher à l’esprit, lui qui n’en manque pas. Plus que les délibérations, il aime rappeler que plus de 99% d’entre elles furent approuvées à l’unanimité.
Cependant, pour le 1er Vice-Président, unanimité n’a jamais signifié unanimisme, ni unité, uniformité. Lorsque les différences existent, il n’est pas homme à les gommer, mais il dispose de suffisamment d’intelligence pour les surmonter. Hier soir, lors de sa présentation en compagnie des Vice-Présidents de l’intercommunalité, il n’a pas cherché à dissimuler son émotion par quelques traits d’un humour dont il est friand. Ses vœux seront pour lui les derniers. En mars, malgré les sollicitations, il ne briguera pas un nouveau mandat. Il s’en va donc avec le sentiment du devoir accompli et l’assurance d’avoir fait avancer le Pays des Trois Rivières. Le fils d’immigré italien a bien servi la France et la République. De passage au château d’Effry, Turenne qu’il aime à citer aurait sans doute apprécié l’homme autant que son panache.