JEAN-JACQUES THOMAS AUX ÉTERNELS ABSENTS : « VOTRE FAUSSE DÉMISSION EST AUSSI PITEUSE QUE PITOYABLE ».
Face aux places une nouvelle fois désertées, là où auraient dû siéger les « deux éternels abonnés absents », Jean-Jacques Thomas n’a pas manqué de les fustiger. « Par le refus d’honorer leur mandat d’élu, nota-t-il, ils ont non seulement failli à leur devoir républicain mais, également, manqué à l’engagement pris devant les électeurs ».
D’ajouter : « le suffrage universel, il ne suffit pas, en effet, de le solliciter. Il faut d’abord et surtout le respecter. Leur absence relève également du mépris. Mépris de la fonction qu’ils sollicitent à nouveau, alors qu’ils ne la respectent plus depuis près de trois années. Mépris de la démocratie et du devoir citoyen, mépris des électeurs et des Hirsonnais, dont ils ne respectent pas les suffrages ».
Jean-Jacques Thomas a, encore, remarqué que leur désertion n’a aucun précédent dans l’histoire de la ville. « Jamais, continua-t-il, des élus municipaux n’avaient, en effet, osé recourir à de « fausses démissions » pour éviter de siéger au sein de cette assemblée. Si une démission n’est jamais très glorieuse, la fausse démission est, elle, aussi piteuse que pitoyable. L’Histoire retiendra donc ce comportement trouble et nos concitoyens, j’en suis persuadé, le jugeront, eux, dans la clarté ».