SANS « ANTI GENRE », LE RAPPORT FEMME-HOMME DU CCFD : UNIVERSEL AUTANT QUE PERSONNEL.
« Pourquoi le fait d’enfanter donnerait-il plus de talent pour faire la vaisselle ? ». En posant la question, les animateurs hirsonnais du Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD) apportent une large partie de la réponse. Cependant, la pédagogie oblige toujours à expliquer, dans ce domaine comme dans bien d’autres, la justice, l’équité et une solidarité que l’association défend également au plan international.
Ils étaient quatre-vingt-seize garçons et filles aux abords de la place de la République – la bien nommée – à se succéder devant les différents stands dressés dans le parc du groupe scolaire Jean Zay. De manière ludique, le thème de l’égalité femme-homme permit donc à chacun de mesurer les différences existantes en divers points de la planète, le plus souvent, là, où les contraintes familiales accentuent des disparités souvent insupportables.
« Ainsi, dans le monde, 70 % des analphabètes sont des femmes. En France, fut-il expliqué, elles travaillent une fois et demie plus longtemps que les hommes, simplement parce que les tâches ménagères ne sont pas équitablement réparties ». Les exemples n’ont pas manqué. Cependant, avec « Equitéa » et ses six cases, le passeport distribué aux différentes équipes rappela un certain nombre des principes. Ainsi, autre exemple, si la mixité est nécessaire, elle ne suffit pas à garantir l’égalité. D’où la nécessité de faire bouger les lignes. Fussent-elles d’une marelle !