ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L'ABBAYE DE SAINT-MICHEL : CHACUN DOIT APPORTER SA PIERRE À L'ÉDIFICE.
« Que deviendrait l'abbaye de Saint-Michel sans son festival de musique baroque ? » En posant la question lors de l'assemblée générale des Amis de l'abbaye, Jean-Jacques Thomas apportait une réponse qui s'impose d'elle-même. « De même, affirma le 1er vice-Président du Conseil général, sans l'effort du Conseil général - évalué par la trésorière de l'association à 66 000 € - les 10 000 € octroyés par la Municipalité suffiraient-ils ? »
Depuis plusieurs années, sans Jean-Michel Verneiges auquel un hommage unanime fut rendu, ni les quelques soixante enregistrements réalisés sur place et, évidemment, les concerts donnés depuis 1987, avec plus de 6 000 spectateurs l'an dernier, le Festival saint-michellois ne serait évidemment pas ce qu'il est.
« D'autant, précisèrent Jean-Michel Verneiges et Jean-Jacques Thomas, que le projet ne peut que s'apprécier globalement avec, par exemple, l'Atelier d'orchestre symphonique présent à l'abbaye, en avril et en juillet, avec une centaine de jeunes musiciens axonais ou, encore, l'atelier de musique ancienne ». De même, le rayonnement de Saint-Michel n'aurait pas la même portée sans Radio-France fidèle depuis le départ au Festival.
Bref, de manière directe ou indirecte, la question posée du soutien municipal nécessite une réponse claire. Jean-Michel Verneiges l'a rappelé, « le Festival n'a pas les moyens de vivre des polémiques », et comme Jean-Jacques Thomas l'a souligné, « l'abbaye n'appartient à personne. Elle constitue un héritage commun que chacun doit porter avec fierté et humilité ». Comme toute pierre à l’édifice.