ET DANS LE CŒUR D’HÉLÈNE, L’AMOUR D’UNE REINE.

Il n’y eut pas de lecture des articles du code civil, pas de question relative à un éventuel contrat de mariage et Jean-Jacques Thomas reçut le seul consentement de la future épouse. Contrairement aux unions précédentes, le fiancé n’était, en effet, pas là. Même si, comme le souligna le Maire, il était dans tous les esprits et, plus encore, dans le cœur d’Hélène.

Pourtant, en cet après-midi, seule demeure une tragique, mais merveilleuse histoire d’amour. « Je m’incline, ajouta d’ailleurs l’élu, devant le plus émouvant serment qu’il m’a été donné de recevoir ». Un serment dont l’avant-dernier chapitre fut écrit le 22 octobre 2013 lorsqu’après avoir sollicité François Hollande pour recevoir l’autorisation d’épouser Arnaud Sénéchal, décédé le 8 octobre 2011, Hélène Catillon reçut, enfin, l’aval du Président de la République.

Avec émotion, les yeux embués, en présence de Méline, trois ans, la fille du couple, la jeune mariée, professeur des écoles, aujourd’hui domiciliée à Warmeriville (Marne), 23, bis, rue des Censes, a, sans doute, revécu en accéléré ses dernières années. Veuve avant d’être mariée, elle a, malgré tout, fait front, décidée, samedi, à répondre par l’affirmative à la question posée par l’Officier d’état-civil. Un « oui » empli de force, d’amour et de courage pour forcer le destin et obtenir le droit d’épouser celui qu’elle a perdu. Un « oui » prononcé en présence de Vincent et David Catillon, pilotes chez Materne, domiciliés à La Capelle, cité de la Croix Bossue, de Lydie Coutellier, aide-soignante, demeurant à Hirson, 90, rue du 4 septembre et de Eléonore Dufrénois, juriste, domiciliée à Clairfontaine, 9 a, rue du Petit Versailles.