KIT ARMSTRONG EN SON ÉGLISE : LES HIRSONNAIS L’ONT ADOPTÉ.
« C’est un ange ». Parmi les nombreuses réactions recueillies dans le public d’une église Sainte Thérèse archi comble, la virtuosité de Kit Armstrong a non seulement séduit son auditoire, mais le dialogue naturellement noué lors du concert inaugural l’a rapproché des spectateurs.
« On peut être un génie et se mettre à la portée du plus grand nombre ». Tout au long de la soirée, en douceur, Kit Armstrong expliqua pourquoi il importait « d’abord de penser à la musique avant de s’intéresser au virtuose ». Il est vrai que depuis son plus jeune âge, lui vit pour son art et, de son propre aveu, sa présence à Hirson constitue « un moment incroyable ».
Emu et heureux « de vous voir si nombreux », l’artiste a multiplié les confidences sur les œuvres présentés et sur son projet. Après les chansons baladées d’un Guillaume de Machaut, aujourd’hui oublié, la « Légende de Sainte Elisabeth », de Frantz Liszt, fut l’occasion de projeter sur le mur du chœur, l’image de la princesse hongroise dont le miracle des roses la rapproche de Sainte Thérèse. Même désacralisée, l’église demeure.