« ILS ONT TUÉ JAURÈS, C’EST LA GUERRE ».
En ce 31 juillet 1914, il est 21h40. Jean Jaurès dîne avec des amis du journal « L’Humanité » qu’il a fondé. Deux coups de feu retentissent. Dos à la fenêtre ouverte, touché à la tête, le Député s’écroule, victime de Raoul Villain, un illuminé endoctriné par l’extrême droite. Devant le café du Croissant, dans la foule qui se presse devant la salle du restaurant, une femme s’écrit : « Ils ont tué Jaurès..., c'est la guerre ».
Au musée d’Hirson, en quinze panneaux, l’exposition « Jaurès » y retrace les grands chapitres de la vie et de l’action de l’homme politique, du journaliste-fondateur de l’Humanité, du défenseur du capitaine Dreyfus, du leader socialiste et fervent pacifiste. Inaugurée samedi par Jean-Jacques Thomas, cette présentation est renforcée par un petit film conçu à partir de plusieurs discours emblématiques d’une des figures tutélaires de la République, dont celui de Bâle.