JEAN-JACQUES THOMAS EN OUVERTURE DES « TRANS’ » : « LA CULTURE A LA PORTÉE DU PLUS GRAND NOMBRE ».
Qu’il s’agisse de Patrick Jacques, l’Administrateur du Centre culturel belge de Sudhaina, ou de Jean-Jacques Thomas, lors de la présentation officielle des Transfrontalières, le droit à la culture est plus qu’indispensable. Pour l’élu chimacien, citant Malraux, « la culture ne s’hérite pas, elle se conquiert ». Avant que Mickaël Hiraux, le Maire de Fourmies, ne rapproche culture et rayonnement territorial, le Maire d’Hirson rappela la récente enquête de l’association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV) selon laquelle, dans les quartiers défavorisés, un enfant sur deux n’a pas de livre chez lui.
« Voilà pourquoi, expliqua-t-il, placé sous le signe de l’abolition des frontières, le lancement des « Trans’ », ce lancement affirme notre volonté commune de donner à la culture les moyens de lutter contre les inégalités. Trop de personnes n’ont pas la possibilité ou n’osent pas pousser la porte d’une salle de spectacle, d’un musée ou d’une bibliothèque. Avec leur diversité, leur éclectisme, mais également des tarifs attractifs, avec, par exemple, à Hirson, pour Didier Lockwood, Kendji, et Charlélie Couture des places à 8€ et 2€ et un « pass » pour les trois concerts à 30€, la culture se met à la portée du plus grand nombre pour être également près de ceux qui sont loin de tout ».