NOTRE-DAME DE LORETTE, SYMBOLE D’UNE AUTRE GUERRE OUBLIÉE.
Depuis le début de l'année la France, l'Europe et une large partie du monde ont le regard rivé dans le rétroviseur de l'Histoire et, en particulier, sur la Première guerre mondiale, « Une guerre appelée à tomber dans l’oubli sans le centenaire aujourd'hui célébré » précisa dimanche matin Jean-Jacques Thomas devant la stèle érigée en 2004 par la Municipalité.
Et le Maire d'Hirson de rappeler, que justement, le 11 novembre, à Notre Dame de Lorette sera inauguré, par le Président de la République et sept Chefs d'États et de Gouvernements, l'Anneau de la mémoire autour duquel sont gravés, par ordre alphabétique et sans distinction de nationalité, les noms de 580 000 soldats tombés au front entre 1914 et 1918 en Nord-Pas-de-Calais.
« Notre Dame de Lorette, poursuivit-il, est le symbole d'une autre guerre oubliée, d'une guerre qui, trop longtemps, jusqu'en 1999 et Lionel Jospin, refusa de dire son nom. Là où depuis le 16 octobre 1977, repose le corps du soldat inconnu tombé en Algérie ». Pour, justement, ne pas oublier, les noms de Pierre Charlier, Jean-Marie Delforge, Georges Malin, Jean-Claude Rasmont, Georges Jeandin, Roger Lagoutte et Etienne Mur ont été gravés dans la pierre. D’ajouter : « Cependant ne seront jamais gravés les cris de détresse de cette génération qui eut vingt ans dans les Aurès ».