L’HOMMAGE RENDU A KONSTANTIN HANK, AVEC RAYMOND FISCHER, LE PÈRE D’UN DES PREMIERS JUMELAGES FRANCO-ALLEMANDS.
En 1958, il fallait être un visionnaire et, surtout, afficher un réel courage politique pour, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Alors les cicatrices étaient encore ouvertes et que tous les prisonniers allemands n’étaient pas rentrés chez eux, Konstantin Hank et Raymond Fischer ont scellé l’un des tous premiers jumelages entre Hirson et Schramberg.
« Blessés dans leur fierté et dans leur chair, expliqua Jean-Jacques Thomas, dimanche à Schramberg lors de la commémoration du centenaire du début de la Première guerre mondiale, nos prédécesseurs ont su dépasser les haines pour, au moment où le destin hésite, rapprocher nos deux cités ».
Pour Thomas Herzog, l’héritage de Konstantin Hank et de Raymond Fischer est palpable : « une Europe unie, la grande vision des Européens de l’après guerre. Cette même vision que partageaient nos prédécesseurs ». De poursuivre : « Une Europe sans frontière, comme on la connaît de nos jours, était, au lendemain de la guerre presque inimaginable. Et on se doit d’être reconnaissant, car c’est un vrai cadeau que de vivre dans une région en paix ».