POUR JEAN-JACQUES THOMAS, LA VALEUR SENTIMENTALE DES DESSINS DÉDICACÉS DE WOLINSKI.
« Je ne veux pas mourir idiot ». Cet album de Georges Wolinski rassemble des dessins parus en 1968. Son titre résonne aujourd’hui d’une manière toute particulière. D’autant plus que le dessinateur de « Charlie Hebdo » tué mercredi à Paris a dédicacé ce livre, et quelques autres, à Jean-Jacques Thomas.
« En 1986, se souvient l’élu, dans le cadre de l’association « Un bon dessin vaut mieux qu’un long discours » animée par François Forcadell, beaucoup des meilleurs dessinateurs français étaient présents à Laon, outre Lefred-Thouron, Kerleroux, Soulas, Wiaz, Plantu, Willem, Solo, Cardon et Chenez ; Cabu, Wolinski et Honoré, trois des victimes de la fusillade, étaient, eux aussi, présents dans l’Aisne pour dessiner et ainsi témoigner. En toute liberté ». « Aujourd’hui, ajoute Jean-Jacques Thomas, leurs dessins dédicacés prennent une valeur sentimentale plus forte encore ».