CONSEIL GÉNÉRAL : RACCORDEMENT A L’AUTOROUTE A34, JEAN-JACQUES THOMAS NE DÉSARME PAS.
Le constat dressé, hier matin à la tribune du Conseil général par Jean-Jacques Thomas est clair : pratiquement toutes les communes de Thiérache sont à plus d’une demi-heure d’un accès autoroutier. De plus, le réseau routier départemental et secondaire ne comprend pas d’axes rapides. Dans ces conditions, pour le Président des Trois-Rivières, la future autoroute A 34, Reims – Charleville – Charleroi, constitue « une opportunité à saisir par le biais d’un raccordement à deux fois deux voies ».
Toujours pour l’élu thiérachien, si la modernisation de la RN2 demeure une priorité départementale, « elle n’est pas antinomique avec le désenclavement du Nord – Est du département grâce, propose-t-il, à la transformation des RD 1043 et 8043 en voies rapides jusqu’au lieu-dit « Le Piquet », point de jonction autoroutier ».
« En effet, précise-t-il, à partir de 2016, l’A 34 favorisera les échanges et rapprochera les grands pôles européens. Dans cette perspective, je souhaite, et avec moi de nombreux élus locaux et une très large majorité de Thiérachiens, que la mise à deux fois deux voies de l’actuelle RD 1043 sur 13 Km soit mise à l’étude ».
« UNE PERTINENCE TERRITORIALE INDÉNIABLE ».
Si, demain la loi définira qui, du Département ou de la future grande Région Nord-Pas-de-Calais – Picardie, assumera la compétence de la voirie départementale, en attendant, en réponse à la question de Jean-Jacques Thomas, Yves Daudigny précisa l’intérêt de la proposition de son collègue. « S’agissant d’aménagement du territoire et, donc, de la nécessité d’imaginer et de se projeter à vingt ou vingt-cinq ans, ajouta-t-il, il est évident que votre projet à une pertinence territoriale indéniable. Et c’est bien là la responsabilité des acteurs politiques que d’y regarder dès aujourd’hui ».