POUR SON PREMIER ROMAN, CLAUDE VERRIER TOURNE AUTOUR DE LA TOUR, PAS DU POT.
« Galopin n’arrêtait pas de hennir à chaque roulement de tonnerre, ce qui finit par excéder son maître. Il s’approcha de son cheval et lui lança : hennis, soit, si t’as mal à la panse ». Claude Verrier ne résiste pas à un bon mot. Ni, du reste, au plaisir d’écrire. Son premier roman « Un été 63 » n’avait pas été publié, mais le Saint-Michellois avait alors reçu un petit mot encourageant d’Yves Berger, le Directeur littéraire de chez Grasset. En 2000, il s’attelle donc à l’histoire d’un sympathique cheval parti avec son maître à la rencontre d’une série de personnages hauts en couleurs.
Professeur à la retraite, Claude Verrier aime autant l’humour de René Fallet que la truculence de Frédéric Dard, le Père de San-Antonio, mais pas seulement. Aussi, avec ses dictons, ses jeux de mots, ses aventures féminines et ses mésaventures cocasses, il donne un supplément d’âme à ses personnages. Fort, de cette première publication, il aurait pu en rester là, mais les aventures extravagantes de Maximilien de la Roche-percée sont déjà sous presse avec « Max et le trésor des Bois-Guilbert ».
Là son héros se met à rêver à un croisement improbable donnant un mouton à plumes si ce n’est un gallinacé frisé. Une chose est sûre, il réussit à créer un coq-ovin. Depuis juin 2014, après s’être beaucoup investi dans l’humanitaire, Claude Verrier, l’écrivain, a donc repris du service. Hier, à la médiathèque de la gare, il dédicaçait donc son livre qu’il considère être un anti dépresseur et un remède contre la morosité. Même s’il n’est pas (encore) remboursé par la Sécurité Sociale.
« Autour de la tour », de Claude Verrier. 14 € plus 4 € de frais de port. Commande : 8, résidence Bouvard (02830) Saint-Michel.