JEAN-JACQUES THOMAS : « LA PÉRÉQUATION DEMEURE UN BOUCLIER CONTRE LE RECOURS A LA FISCALITÉ LOCALE ».
Le 11 mars, le Conseil communautaire votera son budget 2015 équilibré en recettes et en dépenses à 29,7 millions d’euros. L’occasion pour Jean-Jacques Thomas, de rappeler les principes d’une intercommunalité à laquelle il est attaché. « Ne serait-ce, dit-il, parce qu’elle nous permet de faire ensemble ce que nous ne pourrions réaliser seuls ». De plus, pour son Président, « de par la solidarité qu’elle impulse ; depuis trois ans, la Communauté de communes bénéficie du fonds de péréquation national qui aurait pu être éparpillé entre chaque commune. Concentré sur l’intercommunalité, il constitue donc un bouclier contre un recours éventuel à l’augmentation de la fiscalité locale ».
De plus, le transfert d’un certain nombre de compétences comme les documents d’urbanisme pourrait contraindre les communes à travailler seules et à devoir augmenter leurs charges de fonctionnement pour instruire leur permis de construire. « Au contraire, expliqua Jean-Jacques Thomas aux délégués communautaires réunis à Mondrepuis, nous allons mutualiser ces services à l’échelon communautaire et le futur schéma élaboré cette année précisera comment recourir aux groupements de commandes, à la co-maîtrise d’ouvrage, à la mise en commun des services dans le cadre de conventions d’utilisations ».