MAURRAS, DORIOT ET LA ROCQUE AVAIENT DÉJÀ FAIT LEUR CHOIX : HITLER PLUTÔT QUE LE FRONT POPULAIRE.

70 ans après la libération des déportés enfermés dans les camps de concentration faut-il encore commémorer. Après avoir fleuri le monument hirsonnais dédié à tous les morts et à la paix, Jean-Jacques Thomas a voulu répondre à cette question et donner un sens au rassemblement dominical. « Nous nous réunissons, expliqua-t-il, pour honorer ces morts. Nous les honorons pour nous souvenir et nous nous souvenons pour comprendre. Pour le Maire d’Hirson, en effet, le devoir d’Histoire et aussi important que le devoir de mémoire. 

« En effet, continua-t-il, tragique prélude à la déportation, la collaboration ne doit rien au hasard. Idéologique et politique, elle fut alimentée par celles et ceux qui, à l'instar de Charles Maurras; de la Ligue des Croix de Feu du Colonel de la Rocque transformée en Parti Social Français; du Parti populaire Français, de Doriot, avaient déjà fait leur choix : Hitler plutôt que le Front populaire ».

D’ajouter après avoir fleuri la stèle commémorative en compagnie de Yannick Marlant : « Dès les années 30, ces anti républicains exploitent les instincts les plus vils : l'envie, la haine, le mépris; exacerbant l'antisémitisme et la xénophobie, aujourd'hui, le racisme et l'islamophobie. L'exacerbation des plus basses pulsions est plus aisée que d'en appeler à la raison, à la réflexion, à la Fraternité, à la compassion et à l'amour de son prochain. En cette période obscure de l'entre deux guerres chacun cherche sa voie. Il fut, donc, facile aux médiocres de se hisser au sommet par l'effet miroir de la bassesse imposée ».