POUR LA CGT, LES RECULS S’ACCUMULENT.
Quelles sont les retombées en matière d’emplois du CICE dont, par exemple, a bénéficié, selon le représentant de la CGT, l’entreprise « West Pharmaceutical », du Nouvion-en-Thiérache, à hauteur 385 000 €, l’an dernier, et d’environ 500 000 cette année ? Cette question ne fut pas la seule posée par Françoise Devaux et par les représentants de la CGT accueillis en Mairie d’Hirson à l’occasion d’un 1er mai auquel la centrale syndicale a, également, voulu donner une dimension internationale. Et, évidemment, politique avec la montée du FN et les restrictions imposées dans les villes conquises par l’Extrême-Droite.
Côté revendications, la porte-parole de la CGT a, également, mis l’accent sur le recul que constitue, selon elle, la loi Macron et, au-delà, la déréglementation des licenciements, la banalisation du travail le dimanche, la disparition de la justice prud’homale au profit de juges professionnels et, en raison, de la hausse des mutuelles et de la disparition d’une demi-part, la baisse du pouvoir d’achat des retraités. De même, furent, tour-à-tour, évoqués le nombre croissant de départs à la retraite non remplacés, les licenciements pour inaptitude ou les parachutes dorés de certains patrons de multinationales.