BUIRE : DE LA CLANDESTINITÉ A LA LUMIÈRE, LA VIE DES RÉSISTANTS DU RAIL.
S’il existe deux communes dont les cheminots payèrent un lourd tribut durant la seconde guerre, c’est bien Buire et Hirson. Dans la première commune, une stèle rend, du reste, hommage aux agents « morts pour faits de guerre ». Dans la seconde, la plaque fut fleurie dans la salle des pas perdus de la gare. Dans les deux cas, elles rappellent l’action des Résistants du rail, leurs opérations de sabotage, leurs sacrifices et la clandestinité dans laquelle beaucoup furent contraints de se réfugier, mais également, les dénonciations et la déportation dont plusieurs ne sont jamais revenus. A Buire, en déposant, ensemble, leur gerbe, Maurice Demeaux et Jean-Jacques Thomas ont ainsi saleur leur mémoire en souhaitant qu’elle puisse se transmettre et se partager.