AVEC DANIEL RABIER, LES (HISTOIRES) GAULOISES NE SE FUMENT PAS.
« Qui aime bien, châtie bien ». Daniel Rabier aime beaucoup son public. Notamment celui du premier rang. Dans une partie de ping-pong, il joue avec lui et ses smashes font mouche. Sans temps mort, sans tambour, ni trompette, il choisit une ou deux têtes de turcs. A l’Eden, Nadine et son gilet s’en souviendront. Cet habitué des cabarets parisiens – il en fait deux ou trois chaque jour – fait de la gauloiserie un art de la scène. On aime ou on n’aime pas. Une certitude, on rit et beaucoup.
Accompagné à la guitare, entre deux chansons courtes – « les moins chiantes » dit-il, les histoires drôles sont lâchées en rafales … comme certains pets. « Manger du poisson pané, c’est comme manger du caviar, vu que du caviar, c’est du poisson pas né ». Le ton est donné et pour ceux qui, sourds, n’auraient pas réglé leur sonotone, il ajoute sur deux accords, « Jeanne d’Arc se serait éteinte bien après sa mort ».
En attendant le Festival du rire de Vervins où il sera à l’affiche à l’automne, Daniel Rabier apporte, aux Trans’ hirsonnaises, une touche grivoise, parfois touchante et tendre lorsqu’il parle de la vieillesse ou de sa passion pour la scène. Une scène qu’il aime … autant que son public.