CHANTÉS ET DANSÉS, LES BALLETS NATIONAUX DU SWAZILAND AJOUTENT DU RYTHME AUX TRANFRONTALIÈRES.
Des danseurs en tenue zoulou, impressionnants de vitalité, bondissants dans tous les sens. Des voix prenantes, tristes ou gaies, selon l’histoire racontée. Au rythme des mbira, sitolotolo, marimba et autres tambours djembe et ngoma, quelques figures acrobatiques et des contorsions ne laissent aucun doute sur la polyvalence et la qualité des ballets nationaux du Swaziland accueillis à Hirson dans le cadre des Transfrontalières, les bien nommées. Le groupe « Pélépélé » et ses vingt-quatre danseurs, musiciens et chanteurs ont ainsi, largement, justifié leur appellation de « sauce piquante ».
Créé en 2003 par Larry Mhlanga, cet ensemble réunit diverses formes d’arts, dont la danse et la musique, évidemment, mais également le théâtre et le cinéma. Il est, ainsi, unique dans le royaume de ce petit pays africain.
Pour leur premier spectacle en Europe donné à l’Eden dans le cadre du Festival mondial de Saint-Gislain, le groupe a offert un panel multicolore de danses puissantes, mais également de polyphonies tel la reprise de « Asimbonanga Mandela », de Johnny Clegg.
Les danses proposées devant une salle comble reflète également la vie quotidienne et la culture unique de ce pays. « Nous essayons, expliqua le porte-parole de la troupe, de la préserver afin de préserver notre avenir. C’est également le but de nos tournées hors de notre pays ». Hirson ne s’en plaindra pas.