PIERRE ET MAURICETTE ROBERT CÉLÈBRENT UNE UNION SOLIDE COMME LE DIAMANT.
Soixante ans, le bail est suffisamment long pour être célébré. Le 9 juillet 1955, en pleine guerre froide, dans un pays qui se remet tout juste d’une guerre mondiale achevée seulement dix ans auparavant, tous deux ouvriers d’usine à Hirson, Pierre Robert et Mauricette Champenois se sont engagés dans la grande aventure du mariage. Hier après-midi, en Mairie, en présence de Jean-Jacques Thomas, le couple a ainsi célébré ses noces de diamant, « fête de la parole donnée et de la parole tenue ». Pour le Maire d’Hirson, cette anniversaire familial – de l’union de Pierre et Mauricette sont nés sept enfants, vingt-quatre petits-enfants et trente-trois arrière petits-enfants – marque également une page de l’histoire d’Hirson au travers des usines dans lesquelles les mariés ont travaillé.
« Ne vous êtes pas connus chez « Ferson » ? s’interrogea Jean-Jacques Thomas. Pierre débuta sa carrière à 14 ans, dès 1947, aux ferronneries Pierre Bourges, plus connues sous le nom de « Moulin vert » avant de revenir, après son Service national, comme mouleur sur presse à injecter, à la « Seima », devenue par la suite « Signal vision », « Neiman » et « Valéo », société qu’il quittera en 1991 en qualité de chef d’équipe. Son épouse travaillera, quant à elle, chez « Ferson », mais également chez « Posso » avant de se consacrer à ses enfants.
En Mairie d’Hirson, entouré de sa (nombreuse) famille, le couple reçut une série d’hommages et revécut la cérémonie présidée soixante ans plus tôt par Emilien Rémy, alors Adjoint au Maire, mais également les événements d’une vie également marquée en 1955 par la guerre d’Algérie, la création du Pacte de Varsovie en réaction à l’OTAN, la troisième semaine de congés payés chez Renault, la mort de James Dean ou la naissance de la République du Vietnam. Cependant, en la circonstance, Pierre et Mauricette Champenois n’en conservent que les souvenirs heureux.