RÉFUGIÉS : ACCUEILLIR CINQ OU SIX FAMILLES AU DÉTRIMENT DE PERSONNE, AU BÉNÉFICE DE TOUS.
A Hirson, avec le « Buffet de la Gare », la SNCF dispose depuis plusieurs années déjà d'un hôtel désaffecté de douze chambres, mais également de cuisines et d'une salle de restaurant. « Par ailleurs, le patrimoine SNCF sur la ville est, pour une part, abandonné, explique Jean-Jacques Thomas, voilà pourquoi, dès avant hier, après ma rencontre samedi matin avec le Ministre de l’Intérieur, j'ai saisi Guillaume Pepy, le Directeur général, pour que la ville dispose gracieusement de ces locaux à la fois pour un hébergement d'urgence, mais, également, pour ses besoins propres. La réponse positive m’est parvenue hier en fin de journée ».
De même, GDF-SUEZ possède sur la ville plusieurs logements vides, notamment rue de Guise, dans l'enceinte de l'usine du gaz, que « Engie » peut, également, mettre à disposition de la Municipalité. « Là encore, précise le Maire d’Hirson, j'ai officiellement saisi les propriétaires pour que ces pavillons, là encore abandonnés, deviennent propriétés de la Ville ».
Dans le même temps, mardi, Jean-Jacques Thomas a saisi Claude Gewerc, Président du Conseil Régional de Picardie, pour que, sur des politiques existantes « Pass-Rénovation », ou « quartier de gare », soit mobilisé le soutien financier régional. « Ainsi, explique-t-il, l'accueil de cinq ou six familles de réfugiés, entourés par « Accueil et Promotion », par exemple, mais également pour des ressortissants non francophones, par les bénévoles du Centre social, s'inscrit dans une politique d'accueil existante au bénéfice de tous ».