LUTTE CONTRE LES INONDATIONS : LA MANIF DE LA HONTE.
Troisième du nom, la manifestation organisée, samedi, contre le bassin écrêteur de Montorieux n’a pas drainé le flot … de manifestants escomptés par les organisateurs. Devant ce qu’ils avaient baptisé le barrage de la mort, ils étaient très exactement trente – pas un de plus - pour ce « rassemblement » de la honte, faisant, du reste, semblant d’oublier les innocentes victimes des inondations. En France, tout récemment encore, mais également, pas très loin, dans les Ardennes.
Proisy (notre photo) l’a prouvé et les sinistrés guisards de 1993, épargnés huit ans plus tard, peuvent en témoigner. Seul le stockage de deux millions de mètres cubes accompagnés de travaux équivalents dans la traversée d’Hirson préserveront les habitants et, n’en déplaise au Président d’un Comité (politique) de défense de ses seuls intérêts fonciers, il sera toujours préférable d’inonder des pâtures (dédommagées) plutôt que des familles pas toujours indemnisées.
« Je souhaite surtout que cet hiver, les rivières ne débordent pas, espère Jean-Jacques Thomas. Abandonnés et maintenant combattus par les nouveaux Conseillers départementaux, les programmes de lutte contre les inondations ne visaient qu’à sauver les populations ». « Chacun prend ses responsabilités, ajoute-t-il, j’assume les miennes. A l’opposé des arrière-pensées des organisateurs de cette manifestation de la honte ! ».