JEAN-JACQUES THOMAS DÉFEND AU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR LE PROJET HIRSONNAIS DE VIDÉO-PROTECTION.

Afin de poursuivre sa politique de prévention et de lutte contre la délinquance initiée depuis 1998 dans le cadre du Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, la Municipalité s’engage dans le déploiement d’un système de vidéo-protection.

Dès janvier 2014, elle sollicite donc le Groupement de Gendarmerie départemental de l’Aisne afin qu’il réalise un diagnostic de sûreté. Etape préalable indispensable, cette étude fixe la stratégie d’implantation des caméras, en tenant compte des axes de circulation, de leur fréquentation et de l’attractivité de certains lieux.

Au terme d’un travail précis de repérage, la Gendarmerie préconise l’installation de vingt-deux caméras de manière à couvrir des zones ciblées (entrées et centre-ville, zones d’activités, rues commerçantes…) ou des points « névralgiques » de la ville. L’étude de faisabilité technique, elle aussi, indispensable, achevée, Jean-Jacques Thomas et Bernard Vilain, Directeur général des Services, ont donc rencontré au Ministère de l’Intérieur, Jules Boyadjian, Conseiller parlementaire de Bernard Cazeneuve, pour y présenter leur dossier.

Le projet hirsonnais sera articulé en trois phases. Début 2016, le PC de surveillance et dix caméras seront opérationnelles, puis six caméras seront installées en 2017 et autant en 2018. Le coût global de cette opération est évalué à 355 080 € HT, dont 11 480 € HT pour l’étude de faisabilité technique, 15 000 € HT pour l’aménagement des locaux accueillant le PC de surveillance et 328 600 € HT pour l’installation des caméras. Le plan de financement de la première phase, évalué à 216 820 € HT, repose sur des participations de l’Etat, à hauteur de 40 %, au titre du Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD), et autant, au titre de la Dotation d’Equipement des Territoires Ruraux (DETR).