JEAN-JACQUES THOMAS SOLLICITE UNE AIDE FINANCIÈRE POUR LA FORMATION DES JEUNES ANIMATEURS.
Avec l'instauration des nouveaux rythmes scolaires, le Brevet Aux Fonctions d’Animateur (BAFA) marque souvent une première qualification professionnelle. Les récentes formations organisées à Blangy et à Buire en témoignent. Ce diplôme constitue souvent une étape déterminante pour de nouvelles formations qualifiantes dans les métiers de l'animation comme le Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) animateur périscolaire, le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport (BPJEPS) voire le Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport (DEJEPS).
Cependant comme le souligne Jean-Jacques Thomas, « le coût moyen d’un BAFA (base et approfondissement) s’élève à plus de 1 000 € : 548€ pour la base et 464€ pour l'approfondissement. De plus, les aides financières dont peuvent bénéficier les futurs animateurs restent modestes et, le plus souvent, sélectives. Le reste à charge moyen pour les jeunes se situe donc entre 700 et 800 € ».
Pour pallier ces difficultés, depuis maintenant trois ans, avec les communes d’Hirson, de Buire et de Saint-Michel, les Francas ont formé sur place 136 personnes leur assurant, du même coup, une baisse du BAFA de 215 €. Cependant, le solde demeure important pour ces jeunes et leurs familles. Aussi, afin de permettre au plus grand nombre d’accéder à ces diplômes, Jean-Jacques Thomas a souhaité que l’Etat puisse financer ces formations via la politique de la Ville ou les fonds de développement rural. Dans un courrier adressé au Préfet de l’Aisne qu’il a récemment rencontré, le Maire d’Hirson souhaite également que les futurs animateurs domiciliés dans les quartiers labellisés puissent bénéficier d’une bourse versée sur les crédits de la politique de la Ville.