APRÈS HAENDEL ET BACH, DEVANT LE PALAIS DE PARIS, UNE MARSELLAISE EN POINT D’ORGUE DE LA SAINTE CÉCILE.
Dimanche matin, après la Sarabande, de Haendel, Gloria Victis, « Gabriel’s oboé », du film mission, une prélude et une fugue de, Bach, interprétés à l’occasion de la traditionnelle messe de Sainte Cécile célébrée par l’Abbé Jean-Charles Delattre, la cinquantaine de musiciens de l’harmonie hirsonnaise se sont retrouvés avec plusieurs de leurs collègues saint-michellois sur le parvis du Palais de Paris. Symbole fort après que la Capitale ait été endeuillée. En effet, la phalange hirsonnaise s’est rassemblée devant le restaurant, non pour – autre tradition ancestrale jusqu’alors abandonnée – fêter leur sainte-patronne autour d’une table de la ville. En effet, Présidente de l’association hirsonnaise, Michèle Mahoudeaux a proposé à ses sociétaires, aux parents présents, mais également à Jean-Jacques Thomas de se réunir pour l’interprétation d’une Marseillaise en hommage aux victimes des attentats de la semaine dernière. Langage universel, la musique constitue l’une des réponses à la barbarie. Une réponse qui se voulait donc publique.