LE GOUJON HIRSONNAIS ENTEND CONTINUER A NAGER EN EAUX LIBRES.

Y-a-t-il danger de voir disparaître le « Goujon hirsonnais », cette société de pêche  créée en 1908 ? Autant, explique, son Président que la truite saint-michelloise soit absorbée par son homologue d'Etréaupont. Face à cette perspective, Daniel Luce  a donc lancé un appel à l'ensemble de ses adhérents avant d’explicité sa position samedi matin dans les locaux de l'ancien économat SNCF. Non seulement, le Bureau composé de Bernard Docquiert, Joël Petit, Dominique Deparpe, Jean-Marie Larzillière, David Génard et Robert Alcesilas l'a suivi mais réaffirmé l'attachement de l'association et de ses 186 pêcheurs « face, a-t-il précisé, aux directives obligatoires de notre démocratie dictatoriale fédérale ». On ne pouvait être plus clair.

Pour Daniel Luce, également, la vente des vignettes « urne » uniquement délivrée  par Internet explique la perte de 34 pêcheurs. Malgré tout, l'association hirsonnaise a maintenu ses rempoissonnements : 60 kg de brochets, 6 kg de perches, 10 kg de sandres, 20 kg de tanches, 80 kg de gardons. De plus, cette année 320 kg de truites ont été remises à l'eau ainsi que 2 536 truitelles, 100 kg d'arc en ciel et 60 kg de brochets. Soit un effort financier de 4 063 €. De quoi justifier son action et, avec les efforts d’initiation déployés en faveur des jeunes, son existence.