POUR JEAN-JACQUES THOMAS, « L’ACTIVITÉ DU RSA, C’EST (AUSSI) LA DIGNITÉ DE LA FICHE DE PAIE ».
Le Revenu Social d’Insertion coûte cher. Moins en tout cas que de laisser des parents enfermés chez eux, coupés de la vie et sans espoir. Jean-Jacques Thomas l’a rappelé mardi à l’Eden, en clôture de la « Journée de l’insertion », « le RSA, c’est, aussi, la dignité de la fiche de paie ». Une indispensable source de revenus en tout cas pour 765 personnes sur Hirson, 1 150 sur les vingt-six communes du Canton et 18 707 sur l’ensemble du Département. Pour une personne seule, l’indemnité maximale mensuelle s’élève à 461 € en échange d’une présence vérifiée dans un atelier ou un chantier d’insertion.
Le Maire d’insertion a donc défendu le principe de cette intégration, rappelant qu’il avait lancé fin 1988 le premier chantier-école avec Pierre Gévart, alors Sous-Préfet de Vervins et qu'une éventuelle remise en cause du financement des ateliers et les chantiers signerait leur arrêt de mort, jetant sur le bord de la route cent trente personnes sur la seule ville d’Hirson. Isabelle Ittelet, Vice-Présidente du Conseil départemental, et Marie-Françoise Bernard, Conseillère départementale, se sont voulues rassurantes, réaffirmant, pour leur part, l’intérêt d’une démarche individuelle et collective.