POUR SON FILS, MARGUERITE FAUCHART AVAIT DE QUI TENIR.
Bon sang ne saurait mentir. En rappelant la filiation de sa mère, Marguerite Fauchart lors de l’inauguration du Centre Education Jeunesse qui porte désormais son nom, Claude Fauchart a laissé à Francis Vilaire et à Jean-Jacques Thomas le soin de rappeler le parcours militant de l’enseignante, de la syndicaliste et de l’élue municipale. Ses grands-parents, arrivés de Paris à Saint-Michel ont marqué la vie locale. Comptable à l’usine Sougland, en 1936, Charles Carnelez prend le parti des grévistes. Il est alors licencié. Secrétaire de la Mairie de Saint-Michel, il gérera également la coopérative locale de consommation.
La famille Fauchart trouve ses racines à Vervins et dans l’enseignement. Georges dirige l’école publique supérieure qui formera des générations de Hussards de la République, nota son petit-fils. Libre-penseur, Franc-maçon, il fut, également, un promoteur de l’Espéranto. Durant la guerre, les archives municipales rappellent qu’il négocia courageusement avec l’occupant l’ouverture des écoles. « Laïque, égalitaire et solidaire, ajouta-t-il, Marguerite Fauchart avait de qui tenir ».