8 MAI : JEAN-JACQUES THOMAS FLEURIT LE MONUMENT AUX MORTS EN COMPAGNIE DE JEUNES RÉFUGIÉS DE GUERRE AFGHANS.

Alors que chaque année, les acteurs, les témoins et les survivants de la Seconde guerre mondiale sont de moins en moins nombreux, les guerres demeurent avec leurs cortèges de drames et de morts. « Pensons, demanda Jean-Jacques Thomas, à ceux qui, sous les bombes, ne cherchent qu’à survivre. Quitte à devoir tout abandonner et à fuir leur pays. Qu’il s’agisse de guerres de religion, de guerres civiles, de conflits internationaux, aveugle, la mort frappe chaque jour, hommes, femmes et enfants ».

D’ajouter : « La guerre, nombre d’entre nous ne l’avons pas vécue et lorsque nous l’avons vue, c’est à la télévision, alors que des atrocités sont perpétrées à seulement trois ou quatre heures d’avion d’ici. Parfois même dans la plus totale indifférence ». Le Maire d’Hirson ne s’est pas contenté d’avoir une pensée « pour les innocentes victimes de Syrie, d’Erythrée, d’Irak,  d’Ukraine, de Lybie, du Kosovo, du Congo, du Mali ou d’Afghanistan ».

Il a – symbole fort – déposé une gerbe à la mémoire des victimes de tous les conflits et consacré à la paix en compagnie de quatre des six réfugiés de guerre afghans accueillis à Hirson. « Que représente notre courage en référence au leur s’interrogea devant eux Jean-Jacques Thomas ? Que sont nos problèmes face à leurs drames ? Que sont nos engagements comparés à leurs combats ? Pourtant nous partageons le même désir de paix et de fraternité. Le miroir de la vie qu’ils nous tendent nous oblige à regarder l’Histoire en face. Celle d’hier comme celle d’aujourd’hui ».

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[loic lefevre]

Le devoir de mémoire de nos anciens est primordial la réponse a nos messages destinées a nos élus locaux est un devoir