EFFRY : LA SOUFFRANCE JUSQU'A LA MORT, EN FRANCE ET DE PAR LE MONDE.
La Seconde Guerre mondiale fut marquée par un déchaînement de violence jusqu’alors inconnu dans l’histoire. Durant ces années de guerre, la distinction entre le front et l’arrière a été abolie. Devant le monument aux morts rénové d’Effry, Alain Michel en appela donc à la mémoire de l’assistance : « Il faut, dit-il, se souvenir, aujourd’hui, de toutes ces femmes, de tous ces enfants, de tous ces hommes qui ont souffert et qui portèrent cette souffrance jusqu’à leur mort : les réfugiés, les victimes des bombardements, les prisonniers de guerre, les internés, les déportés ».
Avant de fleurir avec Sylvine Millet-Tisseur et le Maire de la commune la stèle commémorative, Jean-Jacques Thomas avait, également, évoqué les guerres qui, de par le monde, continuent de tuer hommes, femmes et enfants : « La guerre, ajouta-t-il, nombre d’entre nous ne l’ont pas vécue et lorsque nous l’avons vue, c’est à la télévision, alors que des atrocités sont perpétrées à seulement trois ou quatre heures d’avion d’ici. Parfois même dans la plus totale indifférence. Oui, pensons, également, à toutes les innocentes victimes de Syrie, d’Erythrée, d’Irak, d’Ukraine, de Lybie, du Kosovo, du Congo, du Mali ou d’Afghanistan ».