UN CHANTIER DE DEUX ANS POUR UN ESPACE DE VIE ET DE RENCONTRES SUBVENTIONÉ A 74%.
« Ce stade est un véritable espace de rencontre, un espace de vie, qui renforce le sentiment d’appartenance au territoire. Ce stade, c’est aussi une opportunité pour les athlètes à qui nous voulons offrir de bonnes conditions matérielles de préparation ». Tant pour Patrick Kanner que pour José Thiry, le Président du CSCVH, le nouvel équipement hirsonnais apportera un nouveau souffle à un club qui n’en manque décidément pas. Plus grande, avec sa future tour de chronométrage, la piste d’athlétisme garantira l’homologation des résultats sportifs dans de nouvelles disciplines avec l’ambition d’accueillir les championnats de l’Aisne et de Picardie.
En 2011, face à la nécessaire mise aux normes des dimensions du terrain de football et de la piste d’athlétisme, la Municipalité d’Hirson a donc décidé d’engager dans un premier temps la modernisation du stade Hébert. Démarrée en juillet 2014 par un terrassement de plus de 10 000 m3 et un nivellement du terrain sur 7 000 m², la réalisation de tranchées pour le passage des réseaux et câbles, elle s’est poursuivie par la construction d’un mur de soutènement d’une longueur de 130 mètres.
L’année suivante, sur une surface totale de 4 800 m², ont ainsi été aménagés la piste d’athlétisme de 400 mètres de six couloirs avec un passage pour le steeple-chase et différents ateliers pour le javelot, le saut à la perche, le lancer mixte disque-marteau, les sauts en longueur et en hauteur ainsi que le triple saut. Plusieurs ateliers permettront à une classe de lancer simultanément le poids.
De plus, au centre de la piste, un terrain de football en herbe a été totalement drainé. Cette pelouse servira de base d’entraînement pour l’U.S BHT et accueillera les matchs des moins de 18 ans. Enfin, l’éclairage est assuré par 12 mâts équipés, chacun, de deux projecteurs de 1 000 watts.Estimée globalement à 1,7 millions d’euros, dont 1,2 pour la réalisation de ce stade d’athlétisme, cet investissement bénéficie d’une subvention du Conseil régional à hauteur de 595 000 €, du Conseil départemental de l’Aisne pour 405 000 € et d’une aide de l’Etat de 250 000 €, soit un soutien exceptionnel de 74%.