CETTE INCOMPRESSIBLE ENVIE D'AVOIR ENVIE.
L'enthousiasme est communicatif. Même si beaucoup d'observateurs dressent un parallèle avec l'épopée de 1998, l'engouement de 2016 démarra quasiment lors de France-Roumanie. Le soir de la première victoire tricolore, les Hirsonnais sont descendus dans la rue. Bien sûr, moins nombreux et, côté ambiance, sans commune mesure avec la qualification pour la finale ou les matchs précédents, mais la joie était là.
Du reste, la progression dans le tableau final fut toujours accompagnée d'une augmentation du nombre de supporters qui, naturellement, souhaiteraient partager la même émotion dimanche contre le Portugal. Du reste, salle Carpentier pendant le match, et rue Charles de Gaulle, après, les fans se sont embrassés, ont sauté et ont même dansé lors du doublé d' Antoine Griezmann. Le besoin de se retrouver s'est ainsi trouvé démultiplié par cette incompressible envie d'avoir... envie.