L’ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE ET JEAN -CLAUDE CASADESSUS AU CŒUR DU STADE PIERRE MAUROY.
(Photo Uriel Defives www.udphotographies.com)
Lié à l’Orchestre de Picardie présidé par Jean-Jacques Thomas, l’Orchestre National de Lille a retrouvé le Stade Pierre Mauroy. Son premier rendez-vous symphonique y fut donné l’an dernier avec les « Carmina Burana » à l’occasion de ses quarante ans. Abandonnée par les footballeurs de l’Euro, mardi soir, à deux jours du 14 juillet, l’enceinte sportive accueillait quelque trois cents musiciens et choristes pour l’interprétation grand format de la « Neuvième Symphonie », de Beethoven, et « La Marseillaise » de Berlioz.
Plus de 15 000 spectateurs avait pris place dans les tribunes pour ce concert - événement dirigé par Jean-Claude Casadesus et auquel Ivan Renar, le Président de l’Orchestre National de Lille avait convié Jean-Jacques Thomas, son homologue de l’Orchestre de Picardie. Parmi les œuvres les plus célèbres du répertoire, la Neuvième de Beethoven, demeure dans tous les esprits avec son final et son quatrième mouvement, « L’Ode à la joie », choisi comme hymne européen grâce au texte de Schiller.
(Photo Uriel Defives www.udphotographies.com)
Composée par Berlioz pour marquer, l’autre Révolution, celle de 1830, « La Marseillaise » n’a, évidemment, rien à lui envier. Outre l’Orchestre National de Lille, sur la scène installée au centre de la pelouse, se sont retrouvés le Chœur régional Hauts-de-France, d’Éric Deltour, le Chœur Nicolas-de-Grigny, de Jean-Marie Puissant, et quatre solistes : Jacques-Greg Belobo (basse), Julien Behr (ténor), Olena Tokar (soprano) et Elena Gabouri (mezzo). Un grand moment d’humanité et de partage.