« EBERSPÄCHER » ET « AML SYSTEMS » : LES (BONS) EXEMPLES THIÉRACHIENS DU MAIRE D’HIRSON.
« Plutôt que des subventions, il est préférable d’accorder aux entreprises des avances remboursables pour moderniser leurs outils de production. Hier, Claude Gewerc et le Conseil régional de Picardie ont, justement abandonné les aides sans condition généralisée ». En appui de ses dires, sur le plateau de « Dimanche en politique », Jean-Jacques Thomas a pris deux exemples de deux entreprises qu’il connaît parfaitement pour les avoir défendues : « AML Systems », à Hirson, et « Eberspächer », à Saint-Michel.
Dans le premier cas, l’ancien site « Valéo » était menacé. L’entrée au capital de la Région à hauteur de 8 % a permis de maintenir l’usine et d’en faire le premier producteur mondial de correcteurs d’assiette de phares. Désormais dans le giron de « Johnson Electric », « AML » compte 287 salariés et continue d’embaucher. Interrogé sur la question de l’actionnariat, Jean-Jacques Thomas a même rappelé que jeudi ( 22 septembre), l’entreprise a doublé la prime d’intéressement des salariés pour la porter à un mois de salaire.
Autre exemple, toujours dans la sous-traitance automobile, chez Eberspächer, la crise entraîne avec elle la société allemande. Des licenciements sont programmés. En étroite collaboration avec la CGT et la direction, Claude Gewerc et Jean-Jacques Thomas lancent l’opération « se former plutôt que chômer ». Le Conseil régional la finance. Aujourd’hui 211 salariés composent l’effectif saint-michellois. 47 CDI ont été signés et plusieurs dizaines de CDD permettent à Eberspächer de faire face à la reprise.