LA FRAÎCHEUR DE GILBERTE WATTEAU, LA CENTENAIRE TONIQUE.
Robe de dentelles, permanente, collier de perles, boucles d’oreilles assorties : pour ses 100 ans, Gilberte Watteau s’est mise sur son 31. Sourire avenant et humour rafraîchissant, actuellement accueillie au Centre hospitalier, elle poursuit sa convalescence. Hormis quelques problèmes auditifs, née le 6 octobre 1916, cette hirsonnaise conserve une étonnante mémoire qui lui valut de chanter une chanson réaliste de sa jeunesse et reprendre les cinq couplets sans marquer la moindre hésitation.
Sa jeunesse fut d’ailleurs marquée par la seconde guerre mondiale et les bombardements sur Hirson. Sa maman évacuée en Mayenne, son père prisonnier en Allemagne, cette période fut, pour elle, douloureuse. Mariée en 1938 à Léonce, son mari travailla aux Aciéries et, elle, chez Somon. De leur union naquit Jacqueline en 1940, Jacky, trois ans plus tard, Jean-Claude, en 1945 et Micheline six ans après. Aujourd’hui, Gilberte Watteau sourit toujours à une vie qui, elle, ne lui a pas toujours souri.